Vous n’avez pas obtenu la promotion que vous attendiez depuis longtemps ? Le dernier dossier que vous avez traité n’a clairement pas été un franc succès ? Vos précédents objectifs n’ont peut-être pas été atteints, vous avez commis une faute avec un client ou encore, vous êtes en cours de licenciement… Tant d’expériences que vous pouvez traverser au long de votre vie professionnelle. Car, effectivement, ce n’est pas un long fleuve tranquille ! Et la simple idée de repasser à l’action et de revivre un échec vous met dans tous vos états ! Source de grande anxiété et de stress, cette crainte vous ronge. Alors, comment avancer et rebondir après un échec professionnel ?
U-Raise vous aide à changer de point de vue sur votre situation pour enfin aller de l’avant en quelques étapes simples !
1. Faire un point sur la notion d’échec
C’est une notion qui est souvent profondément ancrée en nous, depuis toujours, et ce, dès notre enfance ! L’angoisse de perdre un match de sport ou de rater un contrôle, cela vous rappelle quelque chose ?
Par définition, l’échec il signifie : “insuccès, non-réussite, ratage, revers momentané”. Le point de douleur se dévoile ! Avoir peur de l’échec, c’est redouter le manque de succès et de réussite. Sans compter que chaque étape de la vie comporte son lot d’obstacles, de challenges et donc, de peur d’échouer.
De nombreuses sources peuvent continuer à alimenter cette peur de l’échec :
- Un contexte extérieur qui nous façonne comme le système éducatif, la société, notre environnement de vie, les croyances et remarques de nos proches…
- Des facteurs internes avec des traits ou réflexes qui nous desservent comme un perfectionnisme constant, une comparaison dévalorisante, une tendance de vision plutôt pessimiste avec un verre à moitié vide…
N’espérez pas vous réveiller un jour et ne plus avoir peur de rien… Même si ce serait bien pratique pour nombre d’entre nous ! On vous propose de commencer par une prise de conscience. La notion d’échec n’existe pas réellement puisque cela désigne toutes les tentatives avant d’arriver au succès. Sans « échec », comment aurait-on alors découvert la médecine ? La cuisine ? L’électricité ? Ce n’est pas une fatalité, mais une phase très probable à expérimenter avant la réussite ! Pour continuer sur une vision de verre à moitié plein, vous pouvez également vous demander ce qu’est la réussite pour vous. Quelle en serait votre définition ?
2. Accepter l’échec
La mission, si vous l’acceptez, est… d’accepter. Oui, vous avez bien lu ! Afin de pouvoir avancer, admettre votre non-réussite fait partie du jeu. Tout comme la gestion des émotions, des ruptures, des phases de changement… Accueillir ses « échecs » professionnels permet de mieux les vivre. Vous leur laissez ainsi la place d’être tout bonnement ce qu’ils sont : des expériences de votre existence. Ils ne sont plus le gros point noir (comme l’énorme montagne que l’on a tendance à s’imaginer !) de votre parcours, mais simplement une étape ! Nous sommes humains, et par essence, tous faillibles, donc imparfaits ! Relativisez alors votre ‘flop’. Si vous lisez ces mots, vous avez la chance d’être toujours en vie et de pouvoir continuer à essayer, découvrir, vous aventurer… Pardonnez-vous ce résultat qui ne vous satisfait pas et soyez-en fier, car c’est une force ! Faites-en votre moteur pour vous inspirer au quotidien.
Michael Jordan, célèbre joueur de basketball, affirme qu’il est devenu doué et connu grâce à ses échecs et à sa persévérance :
“J’ai raté plus de 9 000 tirs dans ma carrière. J’ai perdu près de 300 matchs. 26 fois, on m’a fait confiance pour prendre le tir de la victoire et j’ai raté. J’ai échoué encore et encore et encore dans ma vie. Et c’est pourquoi je réussis.”
À afficher sur votre réfrigérateur si nécessaire ☺
3. Apprendre de son échec
Après avoir relativisé et accepté son échec, il est l’heure de poser votre diagnostic ! Rien de tel qu’une bonne prise de recul pour repartir du bon pied sur votre cheminement professionnel. Soyez factuel, listez ce qui a marché ou non, ce qui aurait pu être amélioré, autant de votre part que des conséquences sur lesquelles vous n’avez pas d’emprise.
Qu’est-ce qu’il aurait été mieux de faire ? Ou de ne pas faire ? À quoi ce manquement est-il lié ?
Cette phase d’analyse est précieuse :
- Vous repartez plus fort, mieux équipé pour la suite avec une connaissance supplémentaire sur vous-même ou de votre parcours.
- Elle permet aussi de faire le point sur les axes d’amélioration sur lesquels vous pourrez travailler pour vous évoluer.
Dans le cas d’une future situation similaire, vous saurez quoi faire, car vous aurez l’apprentissage de celle-ci ! Comme l’a déclaré Anthony Robbins, « L’échec n’existe pas. Seuls les résultats existent ».
Vos non-réussites sont des formules, comme des hypothèses, que vous êtes autorisés à essayer. Déjà, félicitez-vous pour cela ! Ensuite, poursuivez cette éternelle étude de la vie en « test and learn » pour tirer les leçons de vos expérimentations. Vous êtes le chercheur-testeur de votre histoire, alors explorez encore et toujours !
4. Muscler sa résilience
Tout comme un sportif qui s’entraîne, une préparation aide énormément à l’atteinte de son objectif. Elle lui est indispensable pour découvrir ses limites, travailler ce qui doit l’être et répéter encore et encore pour toucher son but. Pour toute autre ambition, professionnelle ou autre, c’est la même chose ! Être habitué à l’effort, à vivre de multiples tentatives non fructueuses avant d’obtenir le résultat souhaité, vous aide grandement à ne plus être terrorisé d’essayer. C’est une phase d’expérimentation qui vous apporte alors confiance en vous et en vos capacités. Ce qui nous terrifie avant tout, c’est l’inconnu, l’incertitude, ce qu’on n’a jamais fait ou vécu. Si on vous confie une tâche que vous avez déjà effectuée plusieurs fois, votre appréhension ne sera pas la même que si c’est une première, surtout si elle implique des responsabilités inédites !
Alors, comme un entraînement sportif, s’habituer et pratiquer contribue à vous familiariser pour chaque défi supplémentaire. C’est un conditionnement à la fois psychique, pour muscler votre cerveau à l’exercice de la nouveauté et physique, pour se mettre en action. Pour vous aider, un peu de visualisation peut vous apporter du soutien supplémentaire !
Imaginez-vous réussir une action mentalement, ressentez comme les sensations positives vous portent… Votre inconscient intègre cela alors comme possible et peut détourner certains blocages psychologiques.
Permettez-vous de croire en vous !
5. Qui ne tente rien n’a rien
Par réflexe, notre cerveau reptilien identifie certaines possibilités comme des risques. Et son objectif est alors de nous protéger. L’inconnu en est un par exemple ! Il s’agit tout simplement d’un instinct de survie. La peur nous pousse à des réactions parfois inattendues. Deux tendances principales se dessinent : la fuite ou l’attaque ! Alors, évitez d’agresser votre responsable ou de partir en courant du bureau… ☺
Car oui, dompter sa peur de l’échec, c’est possible ! Cela vous demande un changement de perspective. Jetez un coup d’œil à vos expériences précédentes. Ne vous êtes-vous jamais « mis en danger » professionnellement, où cela s’est avéré payant ?
Essayer, oser et passer à l’action, c’est souvent inconfortable, mais source de tellement d’opportunités ! Ce que vous en retirez dépasse de loin toute cette appréhension ! Et prendre des risques, c’est aussi bon pour la santé ! Quand vous sortez de vos sentiers battus (aka la fameuse zone de confort), et que vous réussissez, vous votre sentiment d’efficacité personnelle et augmentez votre confiance en vous !
Gain d’expérience, développement de compétences, connaissance de soi, optimisme, estime de soi… Le passage à l’action paye. L’immobilisme, par définition, n’apportera rien de plus à votre situation actuelle.
“Le seul homme à ne jamais commettre d’erreurs est celui qui ne fait rien” – Théodore Roosevelt.
Alors, souffrez-vous toujours de kakorrhaphiophobie ? ☺
Cette fameuse peur de l’échec est commune à chacune et chacun d’entre nous.
Avez-vous raison d’avoir l’appréhension de perdre ? Est-ce que cela est constructif et vous empêchera le manque de réussite ?
Non, et, qui plus est, cela vous dessert jusqu’à vous en faire perdre les moyens ! Et ce comportement augmente ainsi vos risques de perte.
La recette secrète n’a rien de magique : vous offrir du temps, vous poser les bonnes questions, analysez ce qui a été vécu, respirer, avancer et continuer d’apprendre.
Faites-le cheminement seul ou acceptez d’être accompagné. Parfois de l’aide, comme réaliser un bilan de compétences, peut aider.
Dans tous les cas, conservez l’ingrédient principal : la bienveillance ! A la fois dans votre discours intérieur, en lien avec vos expériences et envers chaque opportunité, peu importe quel sera son résultat.